Gîtes des Loups Hardelot : locations bord de mer sur la Côte d'Opale (Pas-de-Calais 62)
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Carnet de voyage d’une petite mouette à Hardelot

 

« Carnet de voyage » d’Elise, la petite mouette, à Hardelot

Un jour je me suis transformée en petite mouette, pour mieux découvrir ce lieu magnifique où je vis. Suivez-moi dans ce beau voyage à la découverte des lieux et de la passion des hommes

 

TABLE des MATIERES

1- Neufchatel-Hardelot : une commune originale.

2- Char à voile : « On est les champions » !

3- Le polo : les champions portent les couleurs d’Hardelot !

4- Mystérieuse forêt


5- Chut… je suis à Hardelot !

Ou les bienfaits d’un séjour sur notre plage tout au long de l’année.

6- Hardelot - base arrière des JO de Londres en 2012 pour les sauts d’obstacles.

7- Hardelot au coeur des randonnées de la Côte d’Opale

8- Les musiciens sont dans la ville. Avec « l’Espérance » : du bonheur en musique

9 - Chevaux et cavaliers à Hardelot : lieu privilégié pour le sport équestre.

10 - Fermes et terres agricoles à la mer.

11 - Les golfs à Hardelot

12- Festimômes – Un festival pour enfants à la Toussaint

13- Exposition des crèches en provenance du monde entier, à Hardelot .

 

1- Neufchatel-Hardelot : une commune originale.

Hardelot-plage fait partie d’une commune originale composée de « deux cœurs » bien distincts, éloignés de 6,5 kms l’un de l’autre et d’une seule tête.

Deux cœurs : celui du village de Neufchatel qui existe depuis l’aube de la mémoire. Son nom provient d’un « nouveau » château dont les ruines mêmes ont disparu. Plus loin vers la mer, le coeur de la station balnéaire d’Hardelot, ne bat que depuis un siècle. Entre les deux, s’étale la très belle forêt domaniale d’Hardelot qui accueille les promeneurs comme les chasseurs

Les 3895 habitants sont également répartis entre les deux pôles de la commune, mais si 1473 habitations sont des résidences principales, 3188 en sont secondaires. C’est à Hardelot que l’on trouve les résidences secondaires qui se nichent dans la forêt ou s’étalent sur la digue. Et tandis qu’en été Neufchatel glisse dans le calme estival, Hardelot bruisse du va-et-vient de 15 000 vacanciers.

Ces vacanciers amateurs de la longue plage de sable fin, sont souvent loin de se douter de toute la richesse de ces lieux. Sans doute auront-ils entendu parler du fondateur de la station : l’anglais John Whitley et du château d’Hardelot, de l’architecte Cordonnier, de l’aviateur Blériot ou encore du Prince Tata, amoureux de la station. Mais Hardelot ne peut se résumer en cette courte histoire d’un lieu qui, il y a seulement un siècle, n’était que dunes et forêt.

Hardelot est une très belle station balnéaire où se déploient de nombreuses activités nautiques comme aussi du polo, du char à voile, de l’équitation, du golf, du tennis… Son centre est riche de commerces actifs ouverts toute l’année, de restaurants, de galeries de peinture, d’une poste… et d’un office du tourisme. Halte des randonneurs qui parcourent le GR 120 allant de La Panne en Belgique jusqu’aux environs de Berck, c’est aussi un lieu exceptionnel de départ de randonnées, à pied, à cheval ou à vélo, randonnées que l’on peut pratiquer en toute saison.

Hardelot a conservé un charme sauvage dans un esprit de simplicité familiale, c’est ce qui attire chaque année de plus en plus de vacanciers français et étrangers. Son label « Famille plus » est le garant d’une haute qualité d’accueil des familles avec enfants et de l’organisation de nombreuses activités pour tous les âges.

De l’autre coté de la forêt, Neufchatel a l’attrait d’un village dynamique. Les cloches de son église dont une partie date du XIVè siècle sonnent régulièrement, de plus en plus d’enfants piaillent dans les cours de récréation, des nouveaux quartiers se créent, les commerces sont nombreux et variés autant que les artisans de tous corps de métier. Dans une douzaine de fermes, le rude travail de la terre et de l’élevage se poursuit depuis des siècles. Les services offrent un vrai panel : mairie, maison de retraite de 47 lits, bibliothèque, gendarmerie, banques… Maisons anciennes et quelques vieux bâtiments de ferme (ancien relais de poste du XVIè) se découvrent au fil des promenades à pied que le vacancier ne pense sans doute pas toujours à faire !

C’est en ces lieux que nous allons vous emmener au fil des pages de ce carnet, en un magnifique voyage pour que vous deveniez aussi curieux qu’une petite mouette !

Pour en savoir plus chez votre libraire d’Hardelot

- Une histoire d’Hardelot - les 90 ans de l’APH (As des propriétaires et amis d’Hardelot)

- Hardelot entre 1940 et 1944 (Ed Histoire et Fortifications)

- Mémoires en images de Neufchatel Hardelot (cartes postales)

 

 

2- Char à voile : « On est les champions » !

En toute saison, dans un camaïeu de bleu gris argenté, le ciel tombe dans la mer l’éclaboussant de lumière. Il miroite dans les « bâches » et dépose sur le sable blond humide ses reflets changeants. Surgissent au loin, des petites taches de couleur vive, tels des coquelicots dans un champ de pierres. Elles se rapprochent, tournent sous le vent, lancent au ciel des jets d’eau scintillante sous le soleil. Elles glissent les unes derrière les autres, dérapent, tournent, se poursuivent en un ballet gracieux que les mouettes aiment contempler, s’envolant à leurs approches.

A demi allongé dans son engin, le pilote d’un char à voile poursuit une tradition qui date de 2000 ans avant J.C. Les Pharaons avaient bien compris l’utilité du vent pour transporter hommes et matériaux à travers le désert égyptien. Au IVè siècle après J.C. les Chinois avaient construit des brouettes de bambous supportant de grandes voiles et pouvant ainsi transporter près de 30 hommes. La construction de la grande muraille de Chine en fut bien facilitée. L’histoire moderne du char à voile commence réellement à la fin du XIXè et début du XXè siècle. A Hardelot, l’aviateur Blériot développa avec son ami artiste Cazin, un aéroplage qui pouvait atteindre les 100 km/heure par grand vent. Devant le succès de cet engin qui amusait beaucoup de monde, il mit en place sa fabrication industrielle, en proposant des engins à une, deux ou trois places. Des concours et des meetings eurent lieu sur la plage (le 1er meeting en juillet 1913 attira 43 pilotes français et belges). Le championnat de France d’aéroplages devait se tenir à Hardelot les 2, 3 et 4 août 1914. La déclaration de guerre mit un terme à ce beau projet.

Ces aéroplages se modernisèrent au fil du temps grâce à l’ingéniosité d’Henri Demoury, ingénieur. En 1964, on abandonna le nom d’aéroplage pour celui de « char à voile  » et c’est en 1969 que fut créé à Hardelot le Club des DRAKKARS. Pour faciliter les compétitions on mit en place des catégories, en 5 classes. La classe 5 regroupe les chars les plus petits et les plus accessibles.

En 1981, Hardelot organisa les championnats d’Europe de chars à voile. En 1988, l’équipe juniors du Club des Drakkars emporta le titre de « champions de France », en 2008, ils devinrent « champions du monde » ! En 2011, ils sont champions de France par équipe sénior et junior.

Le club des Drakkars accueille chaque année plus de 3500 personnes qui découvrent et apprennent le pilotage. C’est l’endroit le plus exceptionnel de France pour découvrir cette discipline qui vous garantit de l’amusement, des petites décharges d’adrénaline et… une grosse bouffée d’air marin !

Pour en savoir plus :

- www.charavoile-hardelot.com

- www.c3a.fr (histoire de la catégorie des chars à voile, classe 3)

 

 

3- Le polo : les champions portent les couleurs d’Hardelot !

Ce week-end-là, les mouettes ne réussissaient plus à reposer leurs petites pattes sur le sable mouillé. Des chevaux galopaient en tous sens. Ils démarraient au quart de tour, tournaient sur eux-mêmes et s’arrêtaient brusquement. Reprenant à peine souffle, ils repartaient, guidés par leurs cavaliers qui s’attaquaient à une petite balle ronde de 8,5 cm, se disputant le plaisir de l’envoyer entre deux buts, fichés d’un bout à l’autre d’un espace délimité sur la plage. C’était un superbe match de polo mais moi la petite mouette n’y comprenais rien du tout !

C’est à la fin du 19ème siècle, que le Polo découvert par les Anglais en Inde, devint un véritable sport exercé au départ par ceux qui avaient les moyens de dresser les chevaux à cet exercice bien spécial. Chevaux et cavaliers sont unis par des exigences complémentaires. Le cheval doit avoir une bonne endurance, être capable de vitesse de pointe, de virer court et de supporter un cavalier qui se contorsionne en tous sens en essayant de taper la balle avec son maillet. Le cavalier doit veiller à ne pas blesser son cheval, le cheval lui, doit rester calme et attentif à tous les ordres reçus. Si le polo est un sport choisi par un homme ou une femme, le cheval lui aussi est libre d’aimer ou non cette étrange lutte entre congénères. Le dressage du cheval demande environ 2 ou 3 ans, et certains chevaux ne seront jamais aptes à faire partie d’une équipe de polo  !

Le cheval ne peut courir très longtemps, les matchs de polo sont donc composés de « chukkers » ou périodes de 7 ½ minutes pendant lesquelles il faut essayer de mettre les goals. Les équipes sont composées de 4 joueurs, ayant chacun un rôle bien précis : un attaquant (numéro 1), un offensif (numéro 2), le créateur de l’équipe, appelé généralement : pilier (le meilleur joueur, numéro 3) et le plus défensif (numéro 4). Il y a aussi un arbitre très pointilleux sur les règles à respecter dans un sport où le binôme avec un animal puissant peut être dangereux. L’équipement des hommes comme des chevaux est d’une grande élégance tout en étant extrêmement protecteur.

 

Mais quand débute le match, le spectateur néophyte ne comprend plus grand-chose au jargon lancé par les joueurs ! Heureusement un commentateur passionné, explique ce qui se passe, et peu à peu on devine l’enjeu de la véritable bataille qui se livre entre chevaux et cavaliers… dans un grand souci du respect de l’adversaire.

Le Polo est un spectacle magnifique, une chorégraphie étrange où cavaliers et chevaux, aux couleurs de leur ville, dansent en un tempo rapide.

 

A Hardelot, les yeux brillants et rieurs, le teint bronzé, Sébastien Feuillet n’est pas peu fier de son club de Polo : le Hardelot Polo Team, qui s’est imposé le WE du 24 septembre 2011 aux championnats de France de polo face aux Parisiens, aux Américains et aux Argentins.

Et Sébastien ne demande qu’une chose : partager sa passion !

Plus de renseignements : Sébastien Feuillet - Président de Amplitude Polo Event - Mail : amplitudepoloevent@gmail.com

Organisateur de la Hardelot Polo Cup - Profil facebook : PoloCup Hardelot tél : 06.32.35.62.27

 

4- Mystérieuse forêt

 

Chaque jour nous traversons la forêt d’Hardelot à vive allure sans prendre le temps de deviner ce qui se passe de l’autre côté des fourrés ! Si d’aventure on s’y promène à pied la nuit, nos yeux de citadins sont aveuglés par les ténèbres, nos oreilles perçoivent mille bruits étranges : les arbres remuent et des animaux filent sous la blancheur de la lune en un froissement d’ailes ou dans le crissement des feuilles mortes. N’est-ce donc pas naturel que nombre de légendes populaires se situent au cœur de ces forêts mystérieuses… qui font peur aux petits enfants ou au promeneur égaré ?

En tant que petite mouette, je survole souvent tous ces grands arbres et un jour j’y ai vu l’Homme de la forêt d’Hardelot. Il s’appelle Frédéric Vincq, c’est le responsable de l’ONF (Office national des forêts) pour les forêts du Boulonnais. Il m’a dévoilé tous les secrets de ces lieux merveilleux !

Une forêt domaniale est un domaine privé appartenant à l’Etat, elle est sous tutelle du ministère de l’agriculture, et l’ONF en est gestionnaire.

La forêt d’Hardelot se situe essentiellement sur le territoire de la commune de Condette , la forêt d’Ecault est sur la commune de St Etienne au Mont. Une commune n’a pas de droit particulier sur les forêts domaniales qui sont sur son territoire mais l’ONF travaille avec tous les acteurs du territoire, pour le bien de tous. En effet la forêt a une fonction « sociale » et doit répondre aux attentes des collectivités : chemins de randonnées balisés, aires de pique-nique, organisation de visites pour la sensibilisation à l’environnement, chasse, coupe du bois, plantation, nettoyage, défrichage... L’ONF,  maître d’ouvrage, doit veiller à la qualité de l’accueil dans tous les massifs forestiers mais aussi à la gestion complète de la forêt, ayant une totale autonomie financière (les revenus du bois et de la location de chasse, assurent le paiement des salaires et l’entretien de la forêt)

Hardelot se situe entre deux massifs : la forêt d’Hardelot au terrain argileux et humide. Il y pousse des frênes, des chênes et des hêtres. Là, les objectifs sont « la production de bois d’œuvre feuillu tout en assurant la protection des milieux et des paysages, et l’accueil du public ». La chasse est un moyen permettant de maintenir l’équilibre entre la quantité d’animaux (chevreuils et sangliers) et la capacité alimentaire de la forêt. La forêt d’Ecault, elle, est dunaire. On y trouve des résineux qui furent introduits par l’homme à la fin du XIXè siècle sur des terrains modelés par les vents. Un processus naturel de dynamique végétale s’observe avec l’apparition douce de chênes, puis peu à peu dans un siècle ou deux le hêtre s’implantera naturellement… s’il n’y a pas de perturbation climatique importante. Dans cette forêt d’Ecault, traversée par le GR 121, l‘objectif de l’ONF est « l’accueil du public tout en assurant la protection générale des milieux et des éléments biologiquement remarquables ».

 

Le souci de l’ONF est donc d’assurer une gestion multifonctionnelle de la forêt en essayant de répondre aux attentes parfois bien contradictoires des utilisateurs : les promeneurs doivent être prudents si la chasse est ouverte ! Les sportifs doivent pouvoir courir et les familles se promener tranquillement sur des sentiers bien entretenus et correctement balisés. C’est l’ONF qui indique aux bucherons les arbres à couper. L’ONF gère aussi la chasse, mais ne l’organise pas. Les battues de chasse sont organisées par les directeurs de chasse des associations ou sociétés de chasse auxquelles l’ONF a adjugé le droit de chasse. Les adjudications sont faites pour 6 ou 12 ans : un territoire est loué à une association ou à une personne, avec un plan de chasse arrêté par le Préfet chaque année, indiquant le nombre de chevreuils pouvant être chassés par forêt, l‘ONF ne faisant qu’une proposition de prélèvement. Un contrôle est assuré par l’ONF et l’office national de la chasse. Le chevreuil par exemple doit être bagué là où il a été abattu. La chasse au sanglier est très surveillée et encouragée parfois à cause du risque de déséquilibre dû à sa reproduction rapide (300%). Dans la forêt d’Hardelot on tire surtout la bécasse, mais aussi du gros gibier : chevreuils et sangliers.

A côté de ces grosses bêtes, les hommes de l’ONF ont beaucoup d’attention pour les crapauds… qui eux aussi participent au maintien de l’équilibre naturel de l’écosystème ! De février à avril, avec le réveil amoureux dû à la fin de l’hiver, ces petits animaux essaient de traverser la RD 113 pour aller jusqu’au lac propice à la ponte… et se font écraser ! C’est pourquoi, on barre leur passage par des bâches de plastique de chaque côté de la route et tous les matins, pendant deux mois, nos hommes de la forêt ramassent les crapauds coincés près du plastique et les déposent de l’autre côté, avec tendresse ! On envisage de créer des mares du bon côté pour éviter ces transvasements, l’idée de fabriquer un « crapauduc » était séduisante mais trop coûteuse !

La forêt a aussi un rôle important dans le cadre du changement climatique. Pour grandir, l’arbre capte du carbone dans l’air et le stocke dans son bois. Il rejette aussi de l’oxygène et dépolue ainsi l’atmosphère. Le gaz carbonique reste emprisonné dans le bois si celui-ci sert à la construction. Le bois brûlé relâche le CO2 dans l’atmosphère mais on neutralise ce côté négatif avec la replantation de jeunes pousses qui absorbent beaucoup de CO2. Les arbres morts sont préservés par le forestier pour leur intérêt environnemental : champignons, oiseaux cavernicoles, mammifères : écureuils, chauves-souris…

 

L’environnement naturel de Neufchatel-Hardelot est donc absolument remarquable, nous sommes nichés dans un écrin de verdure et de dunes, au bord d’une mer qui nous offre énormément de bienfaits (ce sera un autre chapitre dans ce carnet de voyage)

Sachons nous arrêter pour regarder et écouter la forêt. Elle s’inscrit dans l’infini du temps qui passe… admirons sa force et respectons sa fragilité.

 

Pour en savoir plus : www.onf.fr

 

 

5- Chut… je suis à Hardelot !

Ou les bienfaits d’un séjour sur notre plage tout au long de l’année.

 

Fatigue extrême, stress insurmontable… jour après jour votre organisme continue à encaisser et à empiler sournoisement en vous tant d’ondes négatives… qu’à la fin c’est le risque du « burn out » qui vous guette.

Il ne sert à rien d’attendre que votre petite boite interne explose en énervement, mauvais rendement au boulot, crispations familiales, maux de ventre, de tête ou de dos et autres joyeusetés !

Près de chez vous, un espace naturel prend au piège vos pires ennemis que sont le réveil matin, les klaxons dans les bouchons, la pétarade des pots d’échappement, le téléphone, les bips d’alertes de votre boite mail et les mille et une choses à faire !

 

Le climat d’Hardelot au cœur de la Côte d’Opale est extrêmement bénéfique toute l’année et un seul petit week-end à la mer peut recharger vos énergies mises à mal aussi par la pollution atmosphérique ou sonore. Avec la mer, la plage, les dunes ou la forêt, voici tous les bienfaits dont vous pouvez bénéficier, facilement et à votre rythme.

 

Bienfaits de l’air marin : l’air marin est très pur, riche en ozone. Il véhicule sous forme d’aérosols, les substances chimiques contenues dans l’eau de mer, principalement les ions négatifs dont l’effet est tonifiant, tout en ralentissant le rythme cardiaque et respiratoire. Cet air est riche en micro algues, donc en oxygène et en iode qui stimulent la thyroïde.

 

Bienfaits du vent : il excite la peau, entraînant vasoconstriction puis vasodilatation. Il apporte la pureté du grand large.

 

Bienfaits du sable : il permet un massage mécanique des pieds tout en absorbant les ondes de choc dûes à la marche. Les déplacements dans le sable permettent de travailler les fibres musculaires en profondeur et les milliers de terminaisons nerveuses des plantes de pieds sont alors à la fête ! C’est un peu de la réflexologie plantaire.

 

Bienfaits de l’eau de mer : se déplacer dans l’eau de mer régule les tensions nerveuses et émotionnelles. L’hydromassage a un effet mécanique de drainage lymphatique assouplissant les ligaments et dégrippant les articulations, tandis que les poumons se nettoient grâce à la sur-oygénation.

Et tout cela sera multiplié si vous pratiquez aussi ces sports proposés à Hardelot, comme la voile, le kayak des mers, le char à voile, le tennis, l’équitation, le golf ou des randonnées à pied ou à vélo.

Allez encore un petit effort … un peu de route pour arriver jusqu’à nous (il n’y a jamais grand monde sur l’A16), et puis…

… chut c’est le silence… vous êtes bien !

 

6- HARDELOT - base arrière des JO de Londres en 2012 pour les sauts d’obstacles.

Aucune région du monde n’est plus proche de l’Angleterre que le Nord Pas-de-Calais. Déjà en 55 avant JC, Jules César, installé sur les hauteurs de l’actuelle vieille ville de Boulogne, observait la « Bretagne » de l’époque avec gourmandise, attiré dans ses rêves de conquête par ses belles falaises blanches luisant sous le soleil matinal. Beaucoup plus tard, Napoléon trépignait d’envie d’envahir cette île au départ de Boulogne. Puis c’est en traversant la Manche, qu’arrivèrent les armées alliées pour libérer la France en 1944. Après des siècles d’isolement, cette île tant convoitée est maintenant reliée au continent par un magnifique tunnel, les distances n’existent plus !

Géographiquement si proche de l’Angleterre, il est naturel que la Région, très riche en superbes équipements sportifs, se soit positionnée comme base arrière des JO de Londres en 2012, pour tous les sports olympiques. Elle profite ainsi d’une occasion unique de faire connaître au monde entier, son territoire riche d’Histoire, aux magnifiques paysages variés et à l’activité dense.

Chacun sa spécialité et Hardelot qui organise depuis des années de très beaux concours de sauts d’obstacles a donc été choisie, avec Marcq-en-Baroeul et Le Touquet, pour la préparation des cavaliers qui participeront aux épreuves olympiques, 5 cavaliers étant sélectionnés par nation. En France il y a pour l’instant 12 cavaliers présélectionnés, il en restera 5 au printemps. Tous connaissent Hardelot, où ils ont déjà concouru. C’est le seul sport olympique où les équipes sont mixtes, aucune différence n’étant faite entre homme et femme.

Avec les CSI de très haut niveau organisés régulièrement, (Concours de sauts d’obstacles internationaux) Hardelot est pourvu d’une infrastructure importante, comme beaucoup d’autres endroits. Mais la station a un atout supplémentaire : l’accès très facile à la mer et à sa longue plage de sable, grâce à une belle piste cavalière entièrement rénovée. Un endroit d’entraînement et de promenade particulièrement agréable et tonique pour les hommes comme pour les chevaux.

Au printemps, tous les cavaliers vont arriver en Europe avec leurs chevaux. Où vont-ils se positionner ? C’est le plus grand mystère car le choix des lieux d’entraînement est fait par les équipes internationales. Ni la Région, ni la commune ne peut agir et influencer leurs décisions et la concurrence est forte aussi avec la Belgique et la Hollande.

Au centre équestre, 17 boxes sont prêts et réservés pour accueillir les cavaliers et leurs grooms (palefreniers) qui sont un ou deux par nation. La sécurité, les éclairages, le positionnement des caméras, ont été extrêmement bien étudiés avec une brigade de gendarmerie spécialisée. Un vétérinaire référent est aussi prévu pour la traversée de la Manche. Rien n’est laissé au hasard !

Tout est donc prêt. Alors guettez ces cavaliers extraordinaires et leurs chevaux qui vont faire rêver le monde entier... peut-être aurez-vous le bonheur de les observer et de les admirer loin de la foule des sites olympiques, ici dans notre forêt, sur nos allées, et évidemment sur le site du centre équestre d’Hardelot.

 

 

7- HARDELOT au coeur des randonnées de la Côte d’Opale

Je ne sais pas bien lire une carte IGN, je ne suis qu’une petite mouette, mais en prenant mon envol dans le ciel d’opale je suis toujours émerveillée par ce nid de verdure et de nature sauvage dans lequel se niche la station d’Hardelot. Au Nord, la forêt domaniale d’Ecault, à l’est la forêt domaniale d’Hardelot, sous laquelle passe l’A16, au sud les dunes du Mont Saint Frieux, à l’ouest la Manche : mer aux couleurs et à l’humeur si changeantes ! Un écrin intouchable, fragile, sauvage, magnifique ! Une merveille qui ne s’apprivoise que dans le silence, en prenant le temps de poser un pied devant l’autre sur les chemins balisés adaptés aux promeneurs de tout âge, au pas lent de son cheval ou en poussant sur les pédales de son vélo.

On ne peut arriver à Hardelot que par deux routes qui mènent au rond point de l’Hôtel du Parc après avoir traversé la forêt. De là, les allées zigzaguent entre les arbres et les nombreuses villas nichées sous les pins. 2,5 kms plus loin, le centre de la station apparaît.

Randonnées pédestres. Dans les dunes ou la forêt deux axes sont bien délimités : le GR 120 qui longe la plage depuis la Panne en Belgique jusqu’ à Berck, et le GR 121. Celui-ci serpente depuis la plage nord d’Hardelot à travers les dunes, se promène dans la campagne, en parallèle avec l’A16 pour rejoindre la vallée de la Canche, traverser Montreuil puis s’enfoncer tranquillement dans les terres en longeant le petit fleuve vers Hesdin, Frévent… De nombreuses pistes forestières traversent aussi la forêt d’Ecault et d’Hardelot, mènent en haut du Mont St Frieux… tant de chemins où parfois l’histoire a laissé des traces dramatiques et où la nature nous dévoile ses mystères à travers une faune et une flore bien spécifiques de notre pays dunaire.

Il est impossible en un court article de pouvoir expliquer toute l’extraordinaire et exceptionnelle richesse des chemins de randonnées accessibles à tous depuis la station d’Hardelot. Alors je voudrais surtout vous donner l’envie de poser vos pieds sur le sable blond et dans les sentiers craquants de feuilles mortes et vous conseiller d’aller à l’Office de Tourisme d’Hardelot où vous trouverez de nombreuses fiches sur toutes les randonnées à faire. L’APH (Association des amis et propriétaires d’Hardelot) composée de nombreux adhérents amoureux de la nature, a élaboré une douzaine de fiches particulièrement intéressantes et pratiques pour vous permettre de vous promener sans vous perdre et en vous enrichissant intellectuellement.

Vous pourrez même découvrir au cours de vos promenades des estaminets-randonnées qui sont associés à certains chemins et proposent une gastronomie locale. Il faut alors démarrer à quelques kilomètres d’Hardelot.

Randonnées en vélo  : nombreux sont ceux qui imaginent que le Pas-de-Calais ressemble à ces vastes et magnifiques plaines du Nord sans véritable relief. Quelques kilomètres à vélo, les font rapidement changer d’avis ! Falaises de craie et collines sculptent le paysage, les cours d’eau s’enfoncent dans leurs lits, cela grimpe et cela descend ! Il y a des centaines de km à faire, c’est sportif et magnifique.

Le VTT  : les jeunes préfèrent souvent ce sport au simple vélo s’éloignant ainsi du sens de la véritable randonnée, mais peu importe ! Ils peuvent en découvrir 3 parcours à Nesles (La buqueuse), c’est un village qui jouxte Neufchatel-Hardelot

Parcours équestres : les chemins de promenade sont moins nombreux qu’il y a une quarantaine d’années, les immenses propriétés à travers lesquelles il était possible de se promener ayant été morcelées et loties. Mais il y a encore deux grands circuits au départ du centre équestre : le chemin de la Warenne (10 km – 2H) à travers les dunes d’Ecault et sur la plage, et le circuit d’Ecames (13 km – 2H) à travers la forêt d’Hardelot et Condette. Plus loin, vous pouvez vous promener du côté de Desvres ou de Guines distants de quelques kilomètres de la station. Un autre conseil : laissez-vous guider par les anciens cavaliers qui connaissent le secret des plus merveilleux petits chemins qui serpentent entre forêts, collines, campagne et plage… mais chut, cela se mérite !

Randonnée et Handicap  : l’air marin procure un tel bienfait, qu’aucun handicap ne doit empêcher ceux qui en ont le plus besoin, d’en profiter, même si les déplacements sont difficiles. En été, un fauteuil très spécial aux larges roues est ainsi proposé aux personnes à mobilité réduite qui souhaitent se promener sur la plage et un autre leur permet de se plonger dans l’eau. La digue rénovée, offre aussi deux kilomètres de promenade et de plus en plus de trottoirs sont aménagés pour faciliter le passage des fauteuils… Un jour, j’ai pris mon envol de petite mouette jusque dans les Alpes, et j’ai découvert un petit engin fantastique qui permet de faire des randonnées en montagne même pour les tétraplégiques : c’est la Joëlette (cf Handi Cap Evasion : www.hce.asso.fr) Et si nos chemins de randonnées dans la forêt et les dunes, devenaient ainsi accessibles ? Moi la petite mouette j‘aimerais savoir ce que vous en pensez et si cela vous ferait plaisir !

 

Pour en savoir plus :

- Application iphone pour toutes les promenades au départ d’Hardelot

- EDEN 62 : protection des Espaces naturels, gestion, aménagement et animation www.eden62.fr

- www.agglo-boulonnais.fr (circuits de randonnées)

- www.pas-de-calais.com (nature et randonnées)

- APH (As des Propriétaires et Amis d’Hardelot) : www.aph-hardelot.fr

- ARENA : centre d’interprétation de l’environnement dans la Forêt d’Ecault, exposition permanente (03 21 10 84 30)

- Estaminets et randonnées : www.pas-de-calais.com / guide Estaminets

A la libraire d’Hardelot

- Le sentier douanier de la Côte d’Opale à la baie de la Somme (Ed Ouest France)

- Parc naturel régional des Caps et marais d’Opale à pied – Topo guide

- Guide de la Côte d’Opale à vélo ) Ed Luc Pire

- Promenades et randonnées en Boulonnais au départ d’Hardelot (Vol 2) – R. Hennart. Ed Société académique du Boulonnais ;

 

 

8- Les musiciens sont dans la ville. Avec « l’Espérance » : du bonheur en musique

En ce 11 novembre 2011, les doigts étaient un peu gourds sur les touches des trompettes, les pieds étaient glacés, mais la concentration extrême empêchait tout frisson ! Avec leurs costumes sombres, le col de la chemise blanche fermé sur une cravate à la couleur et au dessin de l’instrument joué, la discipline chevillée au moindre pas sur l’asphalte, ils étaient une quarantaine de musiciens, de tout âge, jeunes garçons et filles, hommes et femmes, à faire résonner l’Harmonie dans les rues du bourg de Neufchatel-Hardelot, jusqu’au pied du monument aux morts.

Devant la petite troupe de musiciens, se glissant aussi entre les rangs pour donner les derniers conseils, Fabrice Bouchez, un jeune chef d’orchestre talentueux semble trouver un immense amusement à diriger son équipe ! C’est net, précis... à la baguette... sans baguette !

Le regard à demi caché par une mèche de cheveux indomptable, on aurait imaginé aisément tel ou tel gamin, chahutant sous le regard exaspéré des adultes. Mais ce matin-là, toutes les générations étaient unies par l’amour de la musique, un amour mis au service du souvenir d’une guerre si lointaine.

Etonnant… alors, j’ai voulu en savoir plus !

Il m’a fallu plier sérieusement mes ailes de mouette pour pénétrer dans les locaux exigus occupés par l’association culturelle l’Espérance : 30, 50 adhérents ? Non : 450 ! Un chiffre incroyable pour une commune de 3900 habitants. 25 professeurs encadrent tout ce petit monde à travers l’enseignement des instruments à cordes, percussion, vent, musique assistée par ordinateur et autres disciplines. Mais qu’est-ce qui attire ainsi ces passionnés ? Comment font-ils pour faire répéter 70 musiciens avec leurs instruments à vent ou à percussion dans 60 m2 ? Mystère ! Heureusement, deux autres petits locaux dans Neufchatel accueillent les cours de piano, de solfège et d’instruments.

L’Harmonie Espérance fut créée en 1908 dans le bourg de Neufchatel qui fut rattachée à la station d’Hardelot en 1957. C’était une fanfare qui animait le village comme tant d’autres au début du XXè siècle, qui avaient aussi pour noms : Concorde, Avenir ou Réveil. Des noms certainement choisis pour exprimer à travers l’expression musicale, la force et l’unité parmi les membres des corporations industrielles, des mines ou des communes.

Un orchestre d’Harmonie est un ensemble d’instruments à vents (cuivres et bois) et à percussions. Jouer tout en marchant au pas, est un exercice qui n’est guère facile et certains instruments ne peuvent évidemment rejoindre les autres musiciens que dans le cadre bien stable d’une salle ou d’une scène de concert : les cordes entre autres.

L’Espérance a réussi à traverser les deux guerres, sans interruption, maintenant leur idéal : se faire plaisir dans la convivialité et le respect de l’autre grâce à la musique jouée en commun. Tout est basé sur 4 valeurs : l’amitié, l’humilité, le flair-play et le respect des uns envers les autres. Une belle école de Vie.

En 1993, l’arrivée du jeune Fabrice Bouchez à la direction de l’Espérance donna un souffle important à l’association, multipliant par 10 le nombre de musiciens et d’élèves. Percussionniste de haut niveau, il déborde aussi d’imagination pour mettre en place les projets les plus fous, jouant entre autre pour France 3 ou dans la parade des 15 ans de Disneyland à Marne-la-vallée. Riche de trois orchestres : Harmonie, Junior et premier (débutant), et d’un big-band, l’Espérance va s’unir aussi en 2012 et 2013 à deux orchestres symphoniques internationaux pour des créations de haut niveau très originales, s’inspirant des valeurs de l’olympisme. 

Le répertoire de l’Espérance est très varié. Si au départ les orchestres d’Harmonie jouaient des œuvres militaires, aujourd’hui on peut se réjouir de l’extrême diversité musicale entre des arrangements de musique classique, de la musique légère, des musiques de film et de comédies musicales, des thèmes de chansons et surtout de nombreuses compositions originales qui mettent en relief les différents instruments.

Quand l’Espérance de Neufchatel-Hardelot se produit en concert, on peut tout aussi bien admirer la douceur du toucher d’une jeune harpiste toute blonde, le coup d’archet d’une violoncelliste, les joues gonflées des trompettistes, les grands mouvements de bras des percussionnistes, etc… C’est étonnant, varié, amusant et de belle qualité musicale.

L’Espérance s’est cependant ouverte à trois autres formes d’expression artistique souvent complémentaires : le théâtre, la danse et le cirque.

Le théâtre  : il ne s’agit pas d’un club qui monterait une pièce chaque année, mais d’un réel apprentissage de la technique théâtrale, mobilisant les 5 qualités d’un acteur : la voix, le corps, l’espace, l’imaginaire et la respiration. Monter sur une scène, gérer son émotion, s’exprimer de façon compréhensible, se mouler dans un personnage, faire travailler sa mémoire, respecter un code précis, oser manifester toutes les émotions : autant d’apprentissages qui, au delà de la « comédie théâtrale », aident les jeunes et les moins jeunes dans l’expression profonde de leur personnalité ce qui rejaillit naturellement sur leur vie personnelle et même professionnelle.

La danse  : les cours sont basés sur une pédagogie participative principalement pour les enfants de primaire et de collège. On y fait de l’improvisation et de la création tout en recevant un apprentissage technique. C’est tout simple, les enfants se font plaisir et surtout peu à peu apprivoisent mieux leurs corps. Un cours de Modern jazz est aussi proposé.

Le cirque  : c’est une discipline assez exigeante qui allie les prouesses techniques à la créativité. Pas facile de se plier dans une boite, de faire le clown tout en jouant de la trompette, de marcher sur un fil ou de tomber sans se faire mal ! Apprendre tout cela en s’amusant favorise la réelle connaissance du corps et un bon amusement.

 

L’Association culturelle l’Espérance de Neufchatel-Hardelot propose ainsi de façon remarquable de nombreux évènements qui enrichissent l’animation de la région Nord-Pas-de-Calais (et bien au delà) et de la commune tout en consolidant les liens existants entre les habitants de Neufchatel et d’Hardelot.

Offrir de beaux spectacles, s’amuser, tout oublier en ne pensant qu’à la mélodie ou au jeu, se sentir unis à ses partenaires, n’est-ce pas merveilleux ?

 

Le mot « espérance » signifie un désir de bonheur. L’association Espérance porte donc bien son nom !

Mon souhait de petite mouette : que la musique proposée à Hardelot offre du bonheur aux vacanciers comme aux résidents permanents, entre les belles prestations régulières de l’Espérance, les animations musicales de rues en été (proposées par l’Office de Tourisme), les concerts de musique de chambre organisés au Château d’Hardelot et enfin le sublime Festival de Musique de l’été à l’Hôtel du Parc.

Que chaque formation continue à faire jaillir dans les airs un peu de bonheur au gré des goûts de chacun… moi la petite mouette j’adore voler en musique !

 

Plus de renseignements : Association culturelle l’Espérance, avenue du stade – Neufchatel-Hardelot,  Tel : 03 21 87 08 02 Mail : musique-esperance@orange.fr

L’Espérance n’ayant pas encore de site, soyez à l’affut de toutes les communications presse pour connaître son actualité et ses projets.

 

 

9 - Chevaux et cavaliers à Hardelot : lieu privilégié pour le sport équestre.

Ils sont partout depuis 40 ans ! Des chevaux galopent sur la plage, s’entraînent sur le paddock du centre équestre, avancent doucement en file sur les chemin sablonneux, font résonner par instant leurs sabots sur le macadam. Des poneys à la queue leu leu transportent des enfants fiers de leurs montures et des bouts de chou, le casque tombant sur les yeux, se maintiennent difficilement en équilibre grâce à la main paternelle ou maternelle.

Au printemps 1972 Guy (*) et Agnès Rohmer passionnés d’équitation et amoureux des chevaux ont en effet créé un petit poney club. C’était bien modeste, les enfants étaient ravis et les adultes sans doute un peu jaloux de ne pouvoir goûter eux aussi au plaisir équestre.

Peu à peu, les choses changèrent, l’Association « l’Etrier », le club hippique, l’écurie de propriétaires ou le Centre équestre actuel, s’adaptèrent pour répondre à la demande extraordinaire des amoureux du noble animal et de la nature.

Aujourd’hui, le Centre équestre d’Hardelot, c’est une centaine de chevaux et de poneys, 250 licenciés (hors activités saisonnières), 4 enseignants diplômés d’Etat et un palefrenier. Ce sont des cavaliers âgés de 4 ans à 70 ans, des activités proposées aux écoles de Neufchatel-Hardelot, 27 journées de Concours hippiques, d’importants Concours de sauts d’obstacles internationaux (CSI), accueillant ainsi 200 à 300 chevaux par jour et enfin une reconnaissance internationale olympique en étant référencé comme base arrière des JO de Londres en 2012.

Il y a une quarantaine d’années, il était facile d’aller du centre équestre à la plage par divers chemins qui serpentaient entre dunes et forêt, à l’abri des routes et des voitures. Aujourd’hui, les villas ont poussé, les grandes parcelles de terrain ont été divisées et clôturées et les promenades sont différentes. Heureusement, dans le cadre « d’Hardelot, base arrière des JO » la piste cavalière qui mène à la plage a été entièrement refaite. Le sol est excellent pour les chevaux et les conditions de sécurité sont optimales.

La spécificité du sport équestre c’est la complicité qui se met en place entre le cavalier et le cheval qui doit se sentir guider et en sécurité. Comme un être humain, il est sollicité par les agressions extérieures qui peuvent l’affoler : une voiture qui le frôle, un sanglier qui surgit d’un bosquet… L‘organisation des promenades ne se fait donc maintenant qu’avec la certitude que le cavalier ait un niveau suffisant (reconnaissance fédérale) pour pouvoir faire face aux réactions parfois imprévisibles de sa monture. 

Le sport équestre est le seul sport qui ne fasse aucune distinction entre hommes et femmes. La population cavalière est pourtant beaucoup plus féminine chez les jeunes. Une adolescente va aimer le contact avec son cheval, qu’elle va nettoyer, brosser, nourrir, toutes activités qui ne plaisent guère aux garçons ! Eux préfèrent partir pour de longues promenades ou apprendre à sauter les obstacles ! Le cheval va apprécier la légèreté de la fille qui de son côté ne devra pas avoir trop de force physique pour guider l’animal, car la qualité des chevaux s’est énormément améliorée. Les filles deviennent plus facilement jockeys et travaillent rarement à la formation du cheval, ce qu’aiment les garçons. Elles achèteront les chevaux « clef en main », bien formés, au contraire des garçons !

L’équitation est-elle à portée de tous  ? En dehors de la condition physique et évidemment de l’amour pour le cheval, l’équitation est un sport de plus en plus accessible sur le plan financier. Il y a 50 ans par exemple, la pension d’un cheval correspondait au salaire mensuel de base, aujourd’hui elle est de 430 €/mois environ (instruction comprise). L’heure d’équitation est de 14 € avec abonnement, ce qui revient à peu près à la même chose que pour le speed-sail ou le char à voile, qui eux, n’ont pas besoin d’être soignés et nourris !

Le centre équestre accueille aussi toutes les manifestations organisées par « l’Association des Concours hippiques d’Hardelot  ». Soit :

- les 3 jours indoor (dans le manège), répartis en octobre, novembre et décembre ; ce sont des concours d’obstacles régionaux, avec la participation de 200 chevaux.

- Les CSI (trois étoiles) en avril sur 4 jours du jeudi au dimanche. 300 chevaux participent avec des parcours qui sont modifiés au cours de la compétition. D’immenses camions, équipés de véritables appartements tout confort pour hommes et chevaux, stationnent alors tout au long de l’avenue Charlemagne.

- En juin 2012 sont prévus deux CSI - une et deux étoiles - puis des épreuves de formation de chevaux sur deux jours (200 chevaux par jour)

- Fin août la saison se termine de façon très conviviale par le championnat d’Hardelot qui se déroule sur 4 jours et propose des épreuves variées.

Ce qui est extraordinaire quand on pénètre dans un centre équestre sans rien y connaître (vous avez déjà vu une mouette monter un cheval, vous ?), c’est l’atmosphère incroyablement paisible qui y règne. Le cheval a besoin de ce calme et son regard tranquille qui vous fixe quand vous passez près de lui, vous offre cette douceur apaisante. Du haut de ses jambes fines, il baissera son long cou pour s’approcher du visiteur. Puis soudain, loin du box, il retrouvera toute sa nervosité, déploiera la puissance de ses muscles dans un curieux corps à corps avec son cavalier qui l’entraînera.

 

Hardelot est un lieu particulièrement adapté au sport équestre, tout au long de l’année. Les chevaux sont prioritaires dans certaines allées et nul n’est étonné de les voir galoper sur la plage. En été, la station est même surveillée par 4 membres de la Garde républicaine qui, du haut de leurs belles montures, assurent la sécurité des vacanciers tout en admirant le paysage, bien différent de celui de l’Elysée !

 

(*) Guy Rohmer a été Champion d’Europe vétéran – sauts d’obstacles - en 2010.

Pour en savoir plus : - www.centreequestre-hardelot.ffe.com

 - www.jumping-hardelot.com

 

 

10 - Fermes et terres agricoles à la mer.

Il est rare qu’une station balnéaire puisse se vanter d’avoir sur son territoire une douzaine de fermes, tel est pourtant le cas de Neufchatel-Hardelot. Quand forêts et dunes n’étaient qu’espaces sauvages et que nul touriste n’en avait découvert le merveilleux charme sauvage, la terre de Neufchâtel faisait vivre agriculteurs et éleveurs. Aujourd’hui on compte encore 10 fermes en activité et 4 offrant la beauté de leurs vieilles pierres, dans le silence des étables.

7 fermes font de l’élevage principalement de vaches laitières (d’une dizaine de vaches à plus de 100 selon les exploitations) et tous les trois jours, la coopérative ramasse environ 25 000 litres de lait à Neufchatel. Une ferme s’est spécialisée dans l’élevage du porc (une centaine de bêtes). On rencontre aussi des moutons, des chèvres et évidemment les poules qui picorent un peu partout et qui offrent aux yeux émerveillés des petits citadins, l’œuf caché sous leurs plumes ! Eh oui, un œuf ne se fabrique pas dans les casiers des supermarchés !

Pour nourrir ce bétail, il faut des terres qui produisent le foin ou le maïs bien sur, mais la plupart des fermes se sont spécialisées principalement dans la culture du blé et de la betterave sucrière.

Les touristes aimeraient certainement pouvoir s’approvisionner en produits fermiers  : beurre, fromage blanc, œufs, confitures, mais la vente à la ferme n’est plus beaucoup pratiquée. Autrefois c’était une des activités des femmes qui travaillaient avec leurs maris sur place, mais aujourd’hui, la plupart d’entre elles ont une activité professionnelle extérieure.

C’est au détour des chemins que l’on peut admirer certains très beaux bâtiments anciens qui ne se visitent pas. C’est ainsi que l’on peut découvrir l’ancien relais de poste, dit « la vieille poste », du XVIIè siècle (rue du chemin), ou l’ancienne ferme de la Buqueuse (qui a une activité de gîtes) ou encore le magnifique Manoir de la rivière du XVIè siècle au beau portail datant de 1660 (chemin de la rivière). Au fil de la promenade et de la curiosité on aperçoit d’autres anciens bâtiments bien restaurés qui furent eux aussi lieux de labeur et de labours !

Deux des fermes Mantel (rue des sons de ville et rue Corne) ont pris cependant une orientation particulière, avec une activité de fermes pédagogiques sous le label « savoir-faire  ». Toute l’année, Marie avec son doux sourire et sa passion, accueille des enfants des classes ou des centres aérés et des enfants handicapés. Ils découvrent la traite des vaches, la basse–cour, les chèvres et les moutons. Grâce à ses 15 chevaux et poneys, elle organise et accompagne des promenades équestres ou laisse les parents emmener leurs petits sur les poneys.

Si un jour sur la route, vous êtes coincés par un tracteur ayant laissé sa marque de terre fraiche sur le macadam, ne vous énervez pas ! Adoptez son rythme lent, c’est le mouvement tranquille et éternel du travail de la terre, celui de nos ancêtres et celui qui nourrit nos familles.

 

11 - Le golf à Hardelot

Deux golfs offrent à la station d’Hardelot une vaste superficie de pelouses magnifiquement entretenues, serpentant au milieu des pins, en suivant le doux dénivelé des dunes.

Hardelot est réputé pour son golf depuis 1910 quand John Whitley, le créateur de la station y organisait un parcours près du Château. Puis c’est en 1930 que fut redessiné le golf des pins. Avec ses 5929 m de parcours entre les pins, c’est l’un des plus beaux et des plus techniques d’Europe. Le golf des dunes, plus récent, s’étale sur 5713 m et offre de superbes perspectives vallonnées et boisées. Ces golfs qui serpentent en forêt, incarnent un style britannique d’adresse plutôt que de longueurs.

Un peu d’histoire 

Il est difficile de dire quelles sont les origines du jeu de golf. Le jeu de mail et la chôle semblent en être les précurseurs. Le jeu de mail (encore appelé pall-mall) était pratiqué en France au XVIè siècle. C’était un jeu possédant des règles très voisines de celles du golf. La chôle (ou soule) fut pratiquée surtout en Flandre dès le XIVè siècle. Mais il apparaît certain que la particularité du jeu de golf face à ses précurseurs, fut l’invention du trou. En effet, tous les jeux plus anciens consistaient à toucher une cible (un arbre, un poteau, une porte ...) et non pas à faire pénétrer la balle dans un trou.

Et c’est en Ecosse que le jeu s’est réellement développé sous une forme très proche de celle que nous connaissons aujourd’hui. Le golf y connut une évolution importante à la fin du XIXème siècle, avec la construction de nombreux nouveaux parcours. Le développement du chemin de fer influencera la popularité du jeu, mais l’apparition de la balle gutta-percha vers 1880, sera le principal facteur de l’engouement populaire du golf en Écosse et ailleurs.

Jusque-là, une petite poche de cuir laborieusement remplie de plume d’oie bouillie servait de balle. Elles étaient dispendieuses à produire, facilement endommagées et peu de gens pouvaient se les offrir. Les recherches successives sur la composition de la balle (balle gutta en caoutchouc, puis martellement de la balle, puis balle gutta-percha) amenèrent la fabrication en 1912, de la Dunlop 31, la première de ces balles lourdes et fermes. Son nouveau comportement dynamique permettait aux joueurs de l’expédier plus loin que dans le passé. Depuis, aucun fabricant n’a véritablement révolutionné le marché de la balle de golf.

 

 

Un peu de technique

L’objectif du jeu de golf, consiste à projeter une balle dans les airs jusqu’à un point où elle terminera sa course sous terre, ceci sur un parcours semé d’obstacles disposés pour rendre la tâche difficile. Le trou constitue donc l’élément spécifique du golf par rapport aux autres jeux de balle et de bâton. Il faut donc effectuer le parcours en mettant la balle dans les 18 trous en le moins de coups possible. Le golf n’est pas un sport qui attire les foules et même les compétitions se font dans le rythme calme d’une longue marche, où le joueur reste concentré sur le terrain qu’il lui faut apprivoiser.

Composition d’un trou de golf  : un départ (aire de départ légèrement surélevée et horizontale), le fairway (surface engazonnée et bien entretenue qui relie l’aire de départ au green), le green (surface de gazon très fin et très ras sur laquelle se trouve le trou, signalé par un drapeau), le rough (en marge du fairway, zone moins léchée où l’herbe est plus haute avec de la végétation), les bunkers (obstacles creux et remplis de sable sur le fairway ou près du green, placé pour corser le jeu), les obstacles d’eau (lacs, étangs, rivières)

Les trous de golfs vont de 80 à 580 m de long chacun.

Le club  : utilisés pour lancer la balle, il y en a plusieurs catégories (bois, fer, hybrides, wedges, putters). Le golf est en effet une question balistique, car la distance parcourue par la balle est en relation avec la face du club et la vitesse au moment de l’impact. D’où l’importance du choix du club par le golfeur.

Le golf est enfin un jeu particulier où interviennent un grand respect de l’autre, l’honnêteté du joueur, le respect aussi du terrain, très fragile, en un lieu magnifique de silence et de calme.

 

 

 

Le golf au JO ?

 

Le golf a fait son entrée aux Jeux olympiques en 1900 à Paris. Après une deuxième apparition lors des JO de 1904, ce sport fut retiré du programme olympique.

Une assemblée générale du CIO à Copenhague le 9 octobre 2009 réintégra le golf parmi les sports olympiques.

Pour la réintégration du golf au programme olympique en 2016 à Rio, la fédération internationale de golf a proposé, pour les hommes comme pour les femmes, un tournoi en stroke-play sur 4 jours (4 x 18 trous). Le tournoi opposera 60 joueurs, puis 60 joueuses.

 

Alors, avis à tous nos amis golfeurs, ce serait formidable qu’une équipe d’Hardelot soit championne olympique… encore 4 années d’entraînement !

 

 

 

 

 

L’activité « golf » à Hardelot

 

 

- Sur les 468 membres inscrits en 2011, 68% ont plus de 35 ans, et 30 % moins de 20 ans. 40 % sont des résidents permanents d’Hardelot, 40 % y ont une résidence secondaire, et 20 % habitent le reste de la Côte d’Opale. 89% de nos golfeurs sont français, 4% belges, 4% des Pays Bas, 4% de Grande Bretagne et un seul golfeur est allemand 

- Apprendre à jouer : de nombreuses possibilités sont offertes :  Ecole de golf pour le 7 à 18 ans avec David AMAT. Cours privés. Stages débutants et confirmés pendant les vacances scolaires et la demande, enfin des initiations pour des sociétés, des groupes ou des séminaires.

- Les Compétitions 2012 : 60 Clubs environ viendront en compétition. Il y aura aussi les compétitions nationales et internationales : PRO AM Côte d’Opale du 2 au 5 mai - Pré-qualifications pour le circuit européen du 24 au 28 septembre

- Restaurants : Les Pins : restauration traditionnelle – ouvert toute l’année. Les Dunes : réservé aux cérémonies (mariage – dîner de gala etc..), repas de groupes…

- Magasins. Sur chaque golf on trouve un proshop : magasin spécialisé dans les articles de golf, en matériel et habillement.

 

Plus d’infos : www.hardelotgolf.com et www.golfencotedopale.com

 

 

12- FESTIMÔMES – Un festival pour enfants à la Toussaint

C’est l’automne, le vent s’est emparé de la plage et laisse libre cours à sa fantaisie, dessinant sur le sable d’étranges arabesques éphémères. La forêt se pare de mille couleurs avant d’ôter son beau manteau protecteur. Les enfants commencent à ressentir les premières fatigues des nuits trop courtes sous la couette et des heures où il leur faut être trop sages derrière un bureau…
Que faire avec ces petits mômes pour réussir à leur faire passer ce temps maussade de l’entrée en hiver, pendant ces vacances de Toussaint ?

On comprend toujours mieux l’œuvre d’un artiste quand on découvre son visage. L’artiste d’Hardelot en matière de distraction des enfants s’appelle « la fée Martine * ». Ses grands yeux sombres sont égayés par un sourire magique, celui qui a créé il y a 11 ans le concept de « Festimômes  » repris depuis par de nombreuses villes françaises.

A Hardelot, ce festival est exceptionnel sur plusieurs plans : il est d’abord accessible aux parents qui ne s’y ennuieront guère ! De nombreux spectacles se passent près de la plage, dans le Palais des enfants, appelé le Magic Mirrors. Ce palais est un cirque en bois des années 1920, constitué de miroirs, de verres et de lumières, un lieu absolument magique tant pour les artistes que pour les spectateurs. Des animations de rues sont aussi prévues avec des compagnies venues de toute la France : des comédiens, des jongleurs, des saltimbanques, des magiciens, des clowns, des musiciens... Et pour occuper les enfants, notre fée Martine a aussi prévu de nombreux ateliers créatifs.

A chaque vacance de Toussaint, les enfants peuvent ainsi se recharger en énergie grâce au Festimômes et aux grandes promenades sur la plage en ramassant les coquillages et même des plumes des mouettes (peut-être ai-je laissé tomber les miennes ?).

Et le soir, les joues rosies par le vent, les yeux brillants de souvenirs magiques, ils s’endormiront heureux et détendus... vous aussi !

* Martine Boulongne, directrice de l’Office du tourisme

 

13- Exposition des crèches en provenance du monde entier, à Hardelot .

Sans doute n’aviez-vous pas réalisé qu’à Noël depuis 4 ans, Hardelot est le centre du monde ? Mais oui ! Ils débarquent tous sur notre plage : Joseph, Marie, l’enfant Jésus et tous les personnages des crèches ! Ils sont arrivés du Pérou en 2008, de Pologne en 2009, des Pays basques en 2010. En 2011, ce sont les santons d’Italie qui quitteront leur soleil pour découvrir le nôtre !

Mais quelle est donc cette coutume si extraordinaire que le monde entier se met en fête au soir du 24 décembre... oubliant cependant de plus en plus qu’à l’origine, une femme pauvre accouchait dans une grotte, faute d’être acceptée dans une auberge ?

La notion de représentation de la « crèche  » ou de la « mangeoire », là où Marie a déposé son fils, est apparue au IVè siècle. Il fallut attendre le XIIIè siècle pour voir la première représentation vivante de la crèche grâce à Saint François d’Assise en 1223. C’était à Greccio en Italie.

Ce furent les Jésuites qui au XVI è siècle, eurent l’idée de fabriquer des crèches, avec des personnages réduits. La représentation visuelle permettait aux gens les plus simples, souvent illettrés, de mieux comprendre le mystère de la Nativité.

Les artistes se sont naturellement emparés de ce sujet, selon la culture et les coutumes de leurs pays. C’est ainsi qu’il est possible d’admirer l’extraordinaire diversité de leur expression, dans ces « crèches » aux nombreux personnages, lieux, animaux, scènes de vie, ou dans la simplicité d’un couple et de son bébé.

En 2011, du 18 décembre au 4 janvier, c’est donc l’art italien qui s’est exposé à Hardelot à travers les scènes de la Nativité. On a pu ainsi admirer une trentaine de crèches de toutes tailles, certaines très grandes comme la Grande crèche de Turin, aux 15 automates. Enfants et adultes ont découvert avec bonheur, de multiples personnages très « vivants » et des scènes de vie pleines de couleur et de gaieté. Certaines crèches plus sobres, révèlèrent de véritables talents de sculpteurs.

Que l’on soit chrétiens ou non, il faut admettre que ce sujet de la Nativité a été et est toujours, la plus extraordinaire source d’inspiration pour tous les artistes du monde. Pourquoi ?... peut-être le devinerez-vous, en vous laissant subjugués par l’extraordinaire travail minutieux de ces artistes du monde entier qui chaque année durant les fêtes de Noël, exposent à Hardelot .

 

 

 

 

 

Un peu d’histoire

Hardelot, comme les Gîtes des Loups, révèle des histoires étonnantes.

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Sport, détente ou santé, des activités pour tous aux Gîtes des Loups.

Les Gîtes des Loups sont à proximité de nombreux chemins de randonnée, d’activités sportives et de rencontres culturelles tout au long de l’année.

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